mercredi 12 février 2014

Histoire de chat

C'est une histoire de chat et juste de chat ! (voir Histoire de pénis)

Ma grand-mère a un chat qui ressemble à un tigre. Un tigre blanc et noir mais un tigre quand même. Je l'ai déjà vu allongé de tout son long dans une baignoire : ses pattes arrière et sa tête touchaient les deux côtés (et pas ceux de la largeur...). 

Il s'appelle Cachou et j'ai l'impression qu'il a au moins 100 ans.

Il y a quelques années, je rendais visite à mon aïeule et en montant dans ma chambre à l'heure du coucher, le monstre, perché sur une armoire, s'est jeté sur mon dos, les griffes sorties, bien aiguisées. Je m'en suis débarrassée en le décrochant avec une ancienne poupée à ma mère. Mais il était tenace et s'est tout de même accroché en plantant ses griffes dans ma nuque. Totalement cinglé ce chat...

Ma grand-mère adore son chat. Lorsque je lui racontais les exploits du félin, elle prenait un air amusé. J'avais des griffures partout et elle s'en fichait royalement.

Elle m'avait appris qu'elle l'avait adopté tout petit grâce à son voisin qui travaillait dans une usine Friskies www.purina-friskies.fr ou Whiskas www.whiskas.fr, je ne sais plus. Une usine de croquettes ou de quelconque bouffe pour chat, quoi. En fait, ledit voisin avait sauvé le chaton qui servait de « testeur » avant la commercialisation de nouvelles croquettes. 

Depuis cette révélation, je me suis toujours demandée ce qui serait arrivé à Cachou s'il n'avait pas été recueilli. Est-ce que dans ces usines, ils tuent les animaux quand il n'en ont plus besoin ?

mardi 11 février 2014

Histoire de pénis

 Cet été, lors d'une soirée arrosée avec des amis, nous avons eu une longue conversation qui s'est terminée, on ne sait comment, sur le sadomasochisme en général puis, un sujet en entraînant un autre, sur le pénis des chats qui possèderait, semble-t-il, des épines. Intriguée par cette information, j'ai fait mon enquête.

Le pénis des chats possède des épines


J'ai appris que le pénis du chat possède, en effet, de petites épines. Celles-ci, orientées vers l’arrière, raclent les parois du vagin de la femelle pendant l'acte sexuel. Cette stimulation vaginale est nécessaire pour déclencher l’ovulation chez la chatte. Et c'est pour cette raison que sur la fin, la femelle a tendance à gémir, à s’énerver et souvent, à « crier ».

Le pénis des hommes a eu des épines !


Autre fait important que j'ai appris dans mes recherches (selon une étude de l'université de Stanford (Californie)) : l'homme aurait aussi eu des épines sur le sexe ! Mais l'évolution de l'espèce a fait disparaître cette particularité. Et c'est ce qui fait de l'homme moderne un homme. Ce changement est dû à une mutation (une modification d'un génome) afin que l'homme s'adapte pour la survie de son espèce.

L'utilité des épines sur le sexe



Les épines du sexe humain auraient davantage ressemblé à des petites pointes de kératine qu’à des épines. Elles rendaient le pénis plus rugueux. Il n'est pas possible de définir leur utilité scientifiquement mais selon les spéculations de plusieurs professionnels, on apprend qu'elles auraient servi, comme pour les chats, à stimuler l'ovulation. Elles aideraient aussi au nettoyage du sperme laissé par les rivaux passés par le même vagin.

Pourquoi les épines ont-elles disparu ?


La disparition des épines est associée au développement de la monogamie chez l’homme. Un pénis lisse permettrait une copulation plus longue, caractéristique d’une tactique de reproduction monogame. Le mâle éjaculerait moins vite sans épines. L’homme aurait donc perdu ses épines parce qu’il préférait n'avoir qu'une partenaire unique. Ou, autre solution, il a trouvé de moins en moins de femmes en chaleur face à son pénis enflé et a dû s'habituer au risque de ne plus pouvoir se reproduire.

lundi 10 février 2014

Histoire de tartes

Depuis que je suis gamine, mis à part le fait de vouloir écrire, j'ai toujours voulu ouvrir une tarterie. Un endroit où mes tartes salées et sucrées seraient reines.

J'ai mis ce projet entre parenthèse après que ma mère ait vu son propre restaurant dégringolé jusqu'à sa fermeture. À l'époque, en 2000, mon frère venait d'apprendre qu'il était atteint d'une maladie et ma mère l'a très mal vécu.

14 ans plus, cet échec me fait toujours peur. Je crains de ne pas m'en sortir seule. Et comme je ne connais personne qui voudrait s'associer avec moi sans prendre le contrôle de mon affaire, je laisse le projet en attente, dans mon esprit.

Et à cet endroit, les recettes affluent. Il y a les expérience ratées et les petits trésors. Non, parce que même si je mets beaucoup d'auto-dérision dans ma manière de cuisiner (voir Histoire de gâteau), je sais faire des tartes et ça, on ne me le retira pas.

Ma dernière bonne création est une quiche lorraine au saumon fumé. À la place des lardons, je mets des cubes de saumon fumé avec les mêmes autres ingrédients et du fromage râpé en plus (parce que c'est bon).

Et j'ai des tonnes d'autres recettes :
- la tarte au brocoli, au bleu et aux miettes de crabe
- la tourte aux quenelles, à la bisque de homard et aux champignons
- la tarte à la purée de carotte et à la bûche de chèvre
- la tarte à l'aubergine, aux tomates, aux courgettes et à la ricotta

Vous imaginez que j'en ai plein d'autres... Et elles portent toutes un nom !

Voici la recette de la Shrek


Ingrédients

- 1 pâte à tarte
- 3 courgettes
- 1 bûche de chèvre
- 4 petits-suisses
- 3 œufs
- 2 cuillerées à soupe de moutarde
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
- Herbes de provence
- Sel, poivre

Préparation


- Nettoyez les courgettes et coupez-les en fines rondelles.

- Dans une grande poêle placée sur feu vif, versez une cuillerée à soupe d'huile d'olive. Versez les courgettes et attendre qu'elles dorent bien en remuant de temps en temps (15-20 minutes). Laissez refroidir.

- Pendant ce temps, cassez les œufs dans un grand bol (ou dans un saladier) et battez-les. Incorporez les petits-suisses et continuez à mélanger. Ajoutez les herbes, le sel et le poivre. Battez bien.

- Disposez la pâte dans un moule et piquez le fond. Badigeonnez-le de moutarde. Placez les courgettes sur la pâte et ajoutez le mélange œufs/petits-suisses.

- Coupez des lamelles épaisses de chèvre. Vous n'avez plus qu'à agrémenter votre tarte de cette touche d'amertume qui fera bien le lien avec le reste.

- Au four pendant 1 heure et c'est bon ! Prenez bien garde à la cuisson du fond de votre tarte. À 15 minutes de la fin de la cuisson, positionnez la chaleur du four sur le bas de la tarte.

- Elle est encore meilleure le lendemain... Et si j'avais pensé aux noix avant, j'en aurais ajouté une poignée... Avec des pignons de pin, ça peut être aussi pas mal.

dimanche 9 février 2014

Histoire de bonheur

Je ne sais pas si vos amis vous ont un jour suggéré d'aller voir un psy. Les miens, oui. Alors, à partir de ce jour, le 9 février 2014, je me suis fixée comme objectif (et comme nouvelle résolution (voir Histoire de nouvelle année)) d'être heureuse coûte que coûte. Mais ne le suis-je pas déjà ?

Je crois que ces histoires de déprime sont une grosse mascarade servant à ne pas laisser seuls dans leur douleur les amis qui souffrent à certains moments et à nous conforter dans un malheur qui n'existe pas. Mes amis pensent que je ne suis pas heureuse. Ce n'est pas vrai.

Nous souffrons tous de déprime passagère à des moments clés de la vie : l'hiver, le chômage, l'ennui, les ruptures amoureuses, la maladie, lorsque nos proches souffrent.

Or :
- l'hiver dure SEULEMENT trois mois
- le chômage se termine lorsque vous avez retrouvé un travail
- l'ennui s'arrête lorsque vous avez trouvé des activités intéressantes
- les ruptures durent un temps (ok, ça peut être long mais patience...) et la vie recommence après
- la maladie est ce qu'elle est mais il est possible de trouver la force de la combattre ou, au moins, d'essayer de vivre avec en suivant toutes les indications possibles pour que votre qualité de vie soit meilleure (croyez-moi, je connais ce problème)
- si nos proches souffrent, il faut essayer de les épauler mais pas de subir le mal de l'autre avec trop d'empathie. Car nous ne pouvons pas vivre par empathie sur le long terme. Ou alors, à nos risques et périls (je connais ça aussi (voir Histoire de maladie (et de père))... C'est comme pour les "aidants", ces personnes qui s'occupent de personnes proches malades pendant de très longues périodes. Ils finissent souvent pas devenir malades à leur tour à force de subir le mal de l'autre. Et je n'ai rien contre cette façon d'aider les autres mais il faudrait trouver un système de rotation entre plusieurs personnes autour d'un malade. Ce n'est qu'un avis...

Aujourd'hui, je me rends compte que tout roule pour moi. J'arrive à me débrouiller pour gagner ma vie. Je n'ai personne dans ma vie actuellement car je sors d'une relation douloureuse et je n'ai pas besoin de revoir les fantômes de la souffrance. Nous sommes en février et le printemps n'est pas si loin. Je ne m'ennuie pas. J'ai des amis, une mère, un beau-père, un frère. Je suis malade mais je m'en sors bien. Personne ne le voit et cela tombe très bien.

It's a wonderful life !

samedi 8 février 2014

Histoire d'écriture

Mercredi, je confiais à un ami que j'allais m'inscrire prochainement dans un atelier d'écriture. Le lendemain matin, une agence avec laquelle je devais avoir rendez-vous et travailler par la suite m'appelle pour me confier un travail : écrire des histoires courtes selon mon imagination et mon inspiration du moment. Si c'est pas un coup de pouce de l'univers ça !

J'ai eu un peu peur au départ, ne maîtrisant pas à 100 % l'écriture littéraire et plus particulièrement, romanesque. Parce que le travail consiste en quelque sorte à écrire comme des extraits d'un roman. Il faut interpeller le lecteur, lui donner envie de lire la suite grâce au rêve, à l'émotion, même s'il n'y en a pas, de suite. Je trouve ça génial !

Reste plus qu'à déchirer et à leur donner envie d'en lire d'autres, des histoires, à mes patrons ! Je ne vais pas trop m'emballer parce que ça peut sentir le sabotage sans que je m'en rende compte.

Et puis, il y a d'autres piges que je suis censée montrer et rendre mardi ou mercredi mais que je n'arrive pas à écrire puisque les gens que je dois interviewer me font un peu peur. Aller à la rencontre de commerçants et leur demander s'ils veulent que j'écrive sur eux. Clairement, ça leur fait peur (autant qu'à moi). Ce que je comprends... Mais c'est pour faire leur promotion sur internet. Ils pensent certainement qu'ils vont devoir payer à un moment ou à un autre...

Hier, j'ai voulu commencer par une petite boulangerie que j'affectionne car les produits y sont parfaits : frais et bons. Et leurs pains aux raisins sont divins. La vendeuse m'a envoyé sur les roses comme une malpropre, j'avais l'impression d'être un témoin de Jéhovah : "Merci mais ça ira...". J'ai acheté deux pains aux raisins et je me suis sauvée (j'y retournerai de toutes façons parce qu'ils ont deux sortes de pâte pour ces viennoiseries : feuilletée et briochée...).

Si je pouvais faire décrocher le contrat à l'agence avec mes histoires courtes, j'arrêterai la bouffe et j'écrirai jusqu'à ne plus me souvenir de mon propre nom !

jeudi 6 février 2014

Histoire de dentiste

 Ma mère est une flippée du dentiste. Elle s'est déjà enfuie de chez son praticien alors qu'il avait encore la fraise à la main. Je croyais bien m'en sortir de ce côté-là. Jusqu'à ce matin. 

Je ne sais pas si c'est la perspective du montant total que je dois verser pour mes trois couronnes (pas une, hein, TROIS ! ) ou si c'est seulement parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit...

En tout cas, je peux ajouter sur la liste de mes peurs (voir Histoire de peur), le dentiste et sa fraise détailleuse de l'enfer ! Je m'explique...

Cela doit faire 4 ans que je vais chez le même médecin. Un bonhomme sympa quoique qu'un peu excentrique (il avait affiché l'arbre généalogique de sa famille dans l'ancien cabinet où il pratiquait pour montrer à ses patients que ses ancêtres étaient des rois...). 

Je lui fais confiance mais il met toujours l'intérieur de ma bouche dans un état lamentable. Il me fait des anesthésies pour que je ne sente pas qu'il dérape sur mes gencives à longueur de temps. C'est lorsque je crache que je m'aperçois que j'ai la bouche en sang.

Ce matin, il rabotait une molaire pour la préparer à la couronne qui s'emboîtera dessus et, même avec les trois piqûres anesthésiques sur mes gencives et mon palais, je sentais bien que sa maudite fraise venait s'échouer sur autre chose que mes dents...

Je me suis mise à imaginer :
1. mon médecin devenant fou et me fraisant tout l'intérieur de la bouche en n'oubliant pas de me couper la langue
2. mon médecin perdant connaissance et laissant tomber la fraise au fond de ma bouche (en restant le pied appuyé sur la pédale qui actionne l'outil de torture)

À court de scénarios où j'avais inévitablement la bouche en confiture, j'ai dû la subir, la torture. Je suis repartie, toute piteuse, avec un côté de la bouche tombant à cause de l'anesthésie et allégée de 250 euros sur mon compte bancaire... 

Je crois que la douleur ou l'idée de la douleur me fait anticiper la peur. J'ai peur de souffrir. C'est humain je crois ?! La souffrance peut également venir du fait qu'il va vider mon compte ?

Et j'en ai encore pour un bon moment chez mon tortionnaire... la première couronne n'est pas encore posée...

mercredi 5 février 2014

Histoire de moustache

Vous savez d'où elle vient et ce qu'elle signifie cette moustache que l'on voit partout ?

Elle est à la mode, ça on l'avait compris, mais à point, c'est fou !

On la retrouve sur les bijoux (colliers, bracelets, bagues, montres...), les tee-shirts, les foulards, les paillassons, les crayons de papier, les tatouages pour les ongles, la vaisselle...

Elle est même gravée sur le sol de café, taguée sur les murs ou prise comme emblème par le Movember, le mouvement pour le cancer de la prostate et des testicules.

Ce n'est pas tout : elle est aussi utilisée comme symbole par des éditeurs, des sites internet (www.goldenmoustache.com), des barbiers (au moins, là, il y a une logique), des restaurants, j'en passe et pas des plus clairs...

Alors, oui, la moustache est à la mode, tout au moins sur les visuels parce qu'on a pas encore vu une foule d'hommes moustachus, pressés d'être à leur tour à la mode (si, les stars ou les vedettes mais ce ne sont pas des références...). Mais POURQUOI ? 

Ce n'est pas parce que la tête du bonhomme sur la boîte de Pringles me fait rêver que j'en mange ! Il est même plutôt dérangeant, cet hybride de l'hombre mexicano à moustache et de la chips...

Et quand je demande autour de moi d'où vient cette maudite moustache, c'est la dégringolade au royaume du n'importe quoi. Beaucoup suggèrent que cet "accessoire à la mode" vient du mouvement Movember. Je dis NON ! Bon, peut-être pas un non si négatif...

On a aussi la version que trouve un magazine : la moustache serait née en 2003, aux États-Unis, dans l’Ohio. Un tatoueur se serait mis à dessiner une moustache sur le côté du doigt de ses amis de sorte qu’ils fassent semblant d’en avoir une lorsqu’ils placent leur doigt entre le nez et la bouche. FOUTAISES ! Qu'est-ce qu'ils n'iraient pas inventer pour trouver un scoop...

En vérité, c'est simple. Bon, il y a les fameux Pringles (lancement en 1967) mais la marque affiche sur les célèbres paquets de chips une moustache ET des yeux (et des cheveux mais on s'en fiche...). C'est ridicule... Comment puis-je m'appuyer sur des chips... Je ne suis pas crédible.

Il y a aussi l'anticonformiste Marcel Duchamp qui, en 1919, désacralise La Joconde en l'affublant d'une moustache. Je l'adore ce gars, il est génial (et pas que pour le coup de La Joconde...).

Je dois avouer que cette moustache est un véritable phénomène de société. La preuve, je pense moustache, je rêve moustache, j'écris moustache... Peut-être que ceci est lié à la masculinité que représente la moustache (Movember utilise d'ailleurs ce côté dans sa campagne)... ou au pouvoir qu'elle peut symboliser (là, il faut remonter dans le temps...). On pourrait faire un sujet de thèse sur la moustache tant elle peut avoir, dans certains aspects, un lien avec tout ce qui nous entoure. C'est dingue... Une ridicule petite moustache... Je ne comprends pas. 

Et non, je n'ai pas de réponse. Je n'ai jamais été foutue de donner des réponses à mes examens à la fac, ni à mes articles au travail. Mais je reviendrai... Si vous avez des réponses (ou des tentatives de réponses) sur l'origine de cette moustache, n'hésitez pas à m'écrire !

Histoire de séries

 Quand on est au chômage (et en piges occasionnelles), on a beaucoup, beaucoup de temps libre. Logique. Et lorsqu'on a autant de temps libre, on fait aussi tout le contraire de ce que l'on devrait faire...

En général, quand je travaille, j'entrevois les pauses comme des moments où je pourrais :
- faire du sport
- vendre les vêtements qui s'entassent depuis plus de 5 ans
- vendre toutes les autres choses achetées sur un coup de tête
- écrire pour moi et peut-être un jour, terminer mon roman en route depuis 5 ans aussi
- voir des amis
- aller au cinéma l'après-midi
- voir une exposition l'après-midi aussi
- lire une centaine de livres, au moins
- prendre le soleil quand il est présent et se promener sous la pluie pour avaler les gougouttes...

Bref, je veux faire tellement de choses que lorsque je ne travaille pas (ou peu), je ne glande rien. RIEN DU TOUT ! Je meurs à petit feu dans mon canapé en regardant toutes les séries que j'ai déjà terminé au moins mille fois. Et à partir du premier épisode de la saison 1 pour certaines... (voir Histoire d'adolescente (attardée))

Cette triste histoire a commencé en janvier (et un peu avant aussi)... Comme il fallait que je me rattrape dans les épisodes de toutes les séries que j'avais manqué pendant mon contrat chez les dingues, j'ai dû regarder sans m'arrêter (j'insiste sur le "sans m'arrêter" parce que quand je commence, il faut que je termine (mon instinct d'ancienne boulimique certainement...) How I Met Your Mother, Shameless, The Mindy Project, Girls, New Girl, Master of Sex, The Big Bang Theory, Mad Men, Dexter, The Simpson, Cougar Town, Awkward...

Une fois la mise à jour terminée, je me suis mise à regarder l'intégrale de toutes mes anciennes séries : Friends, The L Word, Ugly Betty (honte à moi...), Ally McBeal.

Et quand j'ai été à court de Gloubi-boulga pour mon cerveau en quête d'une anesthésie intérieure, j'en ai trouvé d'autres : The Neighbors, Once Upon a Time, et PIRE, Once Upon a Time in Wonderland (whaaattt ???!!!), The Carrie Diaries et tout un tas d'autres conneries dans le genre...

Le pire, c'est qu'il y a séries et séries. Il y en a des bonnes (pas celles que je regarde, hein), avec de bons acteurs, de bons réalisateurs et surtout de bonnes histoires. Et ben, non, il me faut des histoires qui ne volent pas plus haut que les pigeons parisiens pour que je puisse rester prostrée dans une léthargie profonde, mon cerveau comparable à de la pâtée pour chat. Résultat : pétage de plomb à la troisième semaine. Ben oui, évidemment ! Regarder jour et nuit de la merde, ça ne fait du bien ni au cerveau, ni à la vie sociale et encore moins à la perspective alléchante de retrouver un travail !

J'ai arrêté récemment. Une cure de désintox n'a pas été utile puisque j'ai pété un plomb. Et je me suis rendue compte qu'à force d'être cloisonnée dans cette bulle de savon totalement artificielle, je suis devenue une chose bizarre (je le suis toujours mais moins qu'à ce moment-là, je crois). C'est vraiment pas drôle d'être au chômage.

Déchômagisez-moooiii !!!!

mardi 4 février 2014

Histoire de gâteau

 Je me vante souvent d'être bonne cuisinière mais parfois, je fais des choses si normalement impossibles que je m'étonne moi-même.

Dernier exemple parlant : mon cake-pudding-cheese cake-cookie géant. Explications.

Ma mère m'a offert récemment (à Noël) un kit contenant les ingrédients pour faire 20 cookies aux pépites de chocolat blanc et aux pralines roses. Il s'agissait d'un cadeau.
Je sais, bien-sûr (que dis-je, évidemment), faire des cookies. Malheureusement, la date de péremption (voir Histoire d'aliments périmés) était dépassée d'un jour. N'ayant pas un four de taille normale (plutôt un four qui dit "je suis étudiante-ou-pauvre-ou-je-ne-cuisine-pas", traduisez : minuscule), je n'ai pas pu faire des cookies comme on les prépare traditionnellement. C'est-à-dire, en petites portions pour faire des mini cookies tout mignons. J'ai donc pris un plat à tarte et j'ai étalé grossièrement le mélange que j'ai obtenu avec l'ensemble des ingrédients et de l'huile à la place du beurre que je devais ajouter puisque je n'en avais plus et qu'il était tard et que les magasins étaient fermés... Enfin bref, au final, ben, ce n'était pas très bon...

Deux jours plus tard, avec deux oeufs trouvés dans le frigo, je me suis mis en tête de préparer un pudding pour le petit-déjeuner puisque le cookie géant était immangeable et qu'il me laissait d'affreuses traces d'huiles sur les doigts en plus d'un trou dans l'estomac. Sauf que pour faire un pudding, il faut assez de consistance dans la préparation... 

Alors, je me suis rappelée que j'avais acheté cet été (longue consommation, pas périmée) une préparation pour cheese cake. Je SAIS FAIRE un cheese cake mais je voulais tester ces préparations anglaises un peu chimiques. Dans mon blinder, j'ai donc mis le cookie réduit en miettes (grosses miettes), la poudre de cheese et le cake de cake, les œufs, du lait, 3 spéculos qui trainaient, des marrons glacés (ouais, c'est comme ça) et deux chocolats de Noël. J'ai transvasé le tout dans un moule à cake et hop, au four. Le résultat est assez étonnant ! Mais pas étonnant bizarre, étonnant bon...

En fait, le cake-pudding-cheese cake-cookie géant a la couleur des pralines et du spéculos (bizarre...), le goût du chocolat blanc et du cheese. C'est une espèce de tuerie qui doit peser au moins dans les 5000 kcalories pour une mini portion. 

C'est trop booonnn. Et j'ai arrêté de fumer, j'ai le droit. Et je pèse 50 kilos, je peux prendre du poids. Et personne ne connaitra jamais l'existence de cette recette fabuleuse, AHahAHahAHah. Bon, j'essaie de faire un rire diabolique mais tout le monde s'en fiche en fait ?! Et puis, je ne pourrais plus refaire cette recette puisque la préparation pour cookie coûte un bras, celle pour cheese cake, une jambe et que je ne peux pas saboter deux fois mes deux recettes pour obtenir UN merveilleux cake-pudding-cheese cake-cookie géant...

Histoire de piges round 2

Toujours à la recherche d'un emploi, je fais tout mon possible pour gagner de l'argent par-ci par-là. Je ne sais pas comment je fais mais mais j'y arrive.

Trucs et astuces pour payer son loyer quand on a plus le choix (et qu'on possède un Reflex qui nous a coûté un bras)


1. J'ai vendu des livres du boulot qui ne servaient plus.
2. J'ai vendu mon Nikon D90 pour 400 euros.
3. Je me suis fait rembourser des soins par ma mutuelle vieux de 3 ans (une couronne à 550 euros, ça rapporte, et en 2011, je me moquais bien de ce que la précieuse mutuelle, que je paie chaque mois, pouvait me rendre).
4. J'ai écris quelques piges.

En fait, je me rends compte qu'il vaudrait mieux que je vende l'intégralité des conneries que comporte mon appartement plutôt que d'écrire des piges puisque "je gagne mieux ma vie" dans "la vente" que dans l'écriture. J'ai déjà parlé des piges (voir Histoire de piges) car c'est toujours la même histoire !

C'est dingue. Passer autant de temps sur les bancs de la fac, obtenir un Bac + 5, pour quoi ? Pour se faire avoir par des supérieurs peu scrupuleux qui vous paient des clopinettes ! Pourtant, l'écriture, c'est mon truc, c'est ma passion, c'est ce que j'ai toujours voulu faire quad j'étais gosse... Je ne renonce pas encore mais je commence à avoir un regard un peu plus critique sur ce métier et les gens qui le font fonctionner.


Il y a plusieurs façons de se faire avoir dans la pige. D'après mes expériences, je distingue :
1. Le volontariat : vous écrivez pour un journal/une entreprise qui ne vous rémunère pas mais qui expose votre nom au public. C'est le bon plan pour les étudiants ou pour les personnes qui écrivent simplement pour le plaisir et qui ont du temps. En général, l'annonce est alléchante, poétique à base de "vivez d'écriture et d'eau fraîche !" (et vous apercevrez au loin des papillons lorsque votre ventre criera famine...)
2. Les tarifs au rabais : 16 euros /20 euros ou encore 30 euros brut l'article, cela s'appelle se foutre de la gueule du monde ! Il faudrait écrire 50 à 100 articles par mois pour avoir une vie décente (à Paris, je précise).
3. Le contre-échange : le journal/l'entreprise vous propose d'écrire (un ou plusieurs) article(s) et en échange, elle vous "offre" une séance photo, un bon d'achat, un livre ou tout autre connerie dans le genre qui fait plaisir mais qui ne paie pas le loyer !


Alors, je continue, je persévère parce que j'aime écrire et que même si l'organisme qui gère l'attribution de la carte de presse ne veut pas me la donner, j'ai confiance. Pas en eux. En moi. Et parce que je n'ai pas besoin d'une carte pour savoir que je suis journaliste et que je gagne ma vie avec ce métier (et uniquement ce métier !) depuis 5 ans. Je vais y arriver ! (au moins à payer le loyer le mois prochain...).

jeudi 23 janvier 2014

Histoire de vente

Depuis que mon appartement est en vente, j'ai reçu environ une dizaine de visites de potentiels acheteurs, gentiment accompagnés par un mec ou une fille de mon agence. Je devrais me reconvertir dans l'immobilier parce que j'assure pour les visites. "En début d'après-midi, cette pièce baigne dans la lumière car nous avons une orientation sud-ouest. Allez-y, vérifiez ! Et je vous suggère d'abattre ce mur pour faire une cuisine américaine : l'espace sera beaucoup plus grand." En fait, je copie l'un de ceux de l'agence quand c'est l'autre qui fait visiter...

Bon et puis quelques fois, quand l'un des futurs acheteurs me demande si je suis contente de ce logement, je ne vante pas toutes les qualités du bien. "Oh, ben vous savez, il y a beaucoup d'étudiants ici. Ils font des soirées assez souvent et puis, il y a une famille qui crie souvent dans une langue que je ne connais pas (ils disent souvent pollo mais ce ne sont pas des espagnols et je ne vois pas pourquoi quand ils se tapent dessus, ils crieraient "poulet"...). Et vous savez que je ne sais même pas où ils habitent ! J'ai l'impression qu'ils sont entre les murs"...

En même temps, les visiteurs sont conscients (s'ils ne le sont pas, ils sont vraiement idiots) d'arriver dans un immeuble des années 70 où les murs ne sont pas épais. Mais bizarrement, à chaque visite, mes voisins arrêtent la musique et se taisent. J'ai l'impression que mon agence les a payé pour m'éjecter de mon studio. Je ne demande que ça, moi aussi, mais il faudrait que l'on me trouve un autre appartement pour cela... Avant septembre 2015 si mon bail n'est pas modifié en cours de route par l'actuel propriétaire des lieux qui a vraiment besoin de tunes...

Ne m'éjectez pas... Pas tout de suite...

Je viens d'apprendre que mon appartement avait été vendu aujourd'hui... avec moi dedans. Alors, maintenant, il faudrait sérieusement penser à me trouver autre chose !

Trouvez-moi un deux pièces !!!

Histoire de confiance

La confiance chez moi, ça vient et ça repart. Et ça peut repartir aussi vite que c'est venu. Et ça peut faire mal. Quand je dis que mon karma n'est pas bon en ce moment...

Exemple.
Hier, j'envoie un sms à mon ex pour prendre de ses nouvelles. Pour la troisième fois, il ne répond pas (c'est à ce moment-là que les gens normaux laissent tomber, effacent le numéro et font une croix sur ce genre d'individu). Et bien, moi, je renvoie un énième message pour lui dire que c'est toujours un plaisir de discuter avec lui... Message auquel il répond "je sais, on me le dit souvent ces derniers temps" (mec, tu ne sais pas que ce que tu viens de faire peut t'emmener très loin ?!). Furieuse de son cynisme à trois sous, je lui dis que l'on a tous nos problèmes (il est au chômage depuis 2012 parce qu'il ne conçoit pas de faire un boulot pour lequel il ne gagnera pas moins de 4000 ou mieux, 5000 euros (la mission, j'entends, c'est-à-dire quelques jours) et qu'il devrait relativiser au lieu de se morfondre et s'enfermer dans son malheur (gagner 3000 euros de chômage par mois, c'est déjà pas mal, non ?!). J'ajoute que je vais penser à mes propres problèmes et que des fois, j'ai bien envie de lui taper dessus.

Contente d'avoir lâché ce que j'avais sur le cœur depuis 5 ans (et encore, il en reste plein des tirades à lui balancer dans sa tête de... mais passons, j'ai effacé son numéro pour la cinquantième fois au moins, je le connais pas cœur mais je vais l'effacer de ma mémoire aussi : de l'hypnose, ça peut marcher pour effacer des choses de sa mémoire ? Bref), je rappelle une fille qui m'a laissé un message sur mon répondeur à propos d'un boulot pour lequel j'ai postulé il y a quelques temps.

Confiante, j'y vais, je fonce et rappelle, donc.
Aïe... Sans voir de quoi parle exactement le magazine, sans lire un seul de leurs articles...

Il m'a fallu exactement trente secondes avant de constater, la fille au bout du fil, que je faisais une grossière erreur. Surtout au moment où elle me demande si j'ai vu leur site internet. Là, je tangue et m'enfonce "Oh, mince, on ne peut pas refaire cet appel téléphonique ? On ne peut pas rembobiner ? Oh, j'ai une idée : sinon, je vous rappelle et on fait comme si je n'avais jamais appelé avant !"

Une heure plus tard, je me suis dit que la fille m'avait peut-être trouvé originale ?... Ben oui, une originale cinglée...

Ma vie professionnelle se casse vraiment la gueule.
Embauchez-moi !...
Sérieux...

Histoire de piratage

Je me suis fait pirater. Non pas une mais deux de mes boîtes mail ! J'ai écris un article sur le piratage des téléphones portables . on aurait dû me faire faire les mails aussi parce que, pauvre moi, je suis vraiment un gros poisson qui s'est fait hameçonner...

Et dire que je suis la reine pour faire la leçon à ma mère à ce propos. Elle ne s'est pas gênée pour me faire remarquer de vive voix (j'insiste sur le "vive") que j'ai été idiote de me faire avoir. Ahah. Ouais, ça va, je sais... Quelle conne (moi)...

Les pirates en question, ordinateur ou personne(s), m'ont envoyé un formulaire par mail en me signalant que mon adresse... Non, je n'ai même pas envie de raconter cette histoire parce que j'ai vraiment été trop conne ! Pour ma défense, le formulaire en question ne contenait aucune faute d'orthographe... Je n'ai aucune excuse...

Surtout que le lendemain :
1. Je n'avais plus accès à mes deux messageries.
2. Tous mes contacts depuis plus de 10 ans ont reçu deux types de mails de ma part (la fausse moi). Un qui me fait passer pour une jeune femme désespérée qui a vraiment besoin de parler à quelqu'un "en toute discrétion" parce qu'elle a des ennuis. Et un deuxième qui me transporte en Grèce où je me suis fait tabasser et voler toutes mes affaires. Ma demande dans ce mail : 3000 euros pour que je puisse rentrer et donc un mandat à envoyer à une adresse à Athènes. Y a t-il des pirates dans cette ville ? Parce qu'il y a des personnes dans mes contacts qui se sont fait du souci et qui auraient pu envoyer de l'argent à cette adresse (oui, parce que certains ne sont pas très... enfin, vous voyez...)

Les mails étaient bien sûr bourrés de fautes d'orthographe. Les contacts ont sérieusement cru que c'était moi ? Certains m'ont appelé... Au moins une dizaine qui croyait que j'allais mal... Dont mon père qui n'a rien compris aux sms et mails que j'ai envoyé dans la journée pour expliquer que ça allait et que je m'étais juste fait pirater.

La panique chez moi s'est installée au moment où j'ai réalisé que je ne pouvais plus accéder à mes messageries et donc récupérer mes contacts professionnels. Dont des personnes chez qui j'avais postulé... Je me suis imaginée ces personnes recevant ces appels à l'aide... Ma vie professionnelle n'est pas prête de décoller... Une femme m'a insulté (son magazine est génial et je voulais justement envoyer un synopsis d'article...).

J'ai changé de messagerie, repris le contrôle des anciennes pour reprendre mes mails destinataires mais ai vraiment l'impression que mon karma, en ce début d'année, est tout pourri.

Ne me piratez plus !!!

vendredi 17 janvier 2014

Histoire d'auto-sabotage

En amour, je suis nulle. C'est un fait. Et j'aimerais bien savoir un jour ce qui fait fuir tous les hommes que j'approche. Je ne suis pas vilaine mais j'ai une fâcheuse tendance à faire des gaffes, à dire des idioties, à être maladroite et à tomber, par exemple.

Pendant un rendez-vous, il faudrait que j'apprenne à tourner plus de 20 fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Cet été, j'ai suggéré à un éventuel prétendant d'aller faire une mammographie parce que sa mère est décédée d'un cancer du sein et que chez les hommes aussi, ce type de cancer existe... Oui, mais dans 0,1% des cas... (et il se trouve que je connais quelqu'un qui en est mort).  J'aurais simplement dû me taire. Auto-sabotage.

Il y a aussi la possibilité que le rendez-vous se soit très bien passé mais que lors d'une conversation par sms quelques jours plus tard, je dise n'importe quoi. Hier, j'ai donc posé la question à un homme qui me plait : "N'aurais-tu pas mis 20 euros dans mon sac après notre rendez-vous ? Parce que je n'ai rien retiré depuis longtemps". Je rappelle que j'avais payé nos verres pendant la soirée en question et j'ai cru qu'il me les avait rendu. Nannn ! Je lui renvois donc un message 30 minutes plus tard : "Oups, je me suis trompée de destinataire ! Pardon..." Il ne me rappellera donc certainement pas.  Et puis, le "retiré"peut aussi prêter à confusion... Auto-sabotage.

Souvent, j'essaie aussi de faire de l'humour. Humour qui ne prend jamais chez la gente masculine que je croise (j'insiste sur le "que je croise"). Ajouter des fautes de langage volontairement me fait juste passer pour une idiote. Dire que j'ai lu tel livre ou vu tel film est également une mauvaise idée puisque je n'ai aucun jugement sur l’œuvre et je pars en général à côté de l'histoire ou du pitch. Auto-sabotage.

Et quand je ne parle pas pour jouer à la fille timide et toute douce, c'est pire, c'est mon corps qui sabote le rendez-vous. Soit, je bois trop et je pars de travers. Soit, je suis si intimidée que ma jambe lâche et je manque de tomber face contre terre. La fille fragile, elle rentre à la maison toute seule dans ces cas-là. Auto-sabotage.

Finalement, j'aimerais être acceptée telle que je suis. Un peu déjantée. Mais les hommes doivent préférer les filles retirées, droites et sages. Je n'ai pas envie de ne pas être qui je suis mais s'il faut mettre un masque pour être acceptée, je vais devoir porter quelque chose d'assez imposant.

Marre du célibat...

jeudi 16 janvier 2014

Histoire de fou(s)

 On est tous un peu cinglés, je crois. Enfin, c'est ce que je me dis quand autour de moi on me le répète. Est-ce un genre à la mode ou quelque chose que nous avons en nous ? Ma mère me dit que je suis spéciale. Mon ex me dit que je suis folle. Et mes rêves me font me rendre compte que je ne peux pas avoir des pensées aussi tordues si je ne le suis pas au moins un peu. Folle, spéciale, déséquilibrée, cinglée.J'assume mais j'évite de le crier sur les toits.

Avant de m'endormir, j'aime bien, au fond de mon lit, mes jouer des petites scénettes. Du genre romantique parce que les hommes se font rares ces derniers temps. Avec ses pièces improvisées, je suis sûre d'une chose, c'est que j'en suis l'auteure. Car les rêves nous emmènent dans les tréfonds de la bizarrerie. Mais à plusieurs reprises au cours de mes petits films érotiques, l'action dérape en sessions morbides, à la limite de l'horreur. Pourquoi faut-il que je passe de l'érotisme d'un appartement ruisselant de la transpiration de deux amants à un wagon de métro où je reçoit un couteau en pleine tête ? Ou encore à un long couloir ou l'on me traîne par les pieds en me donnant des coups de marteau ? Ou pire à un balcon situé au 10e étage où deux hommes me jettent par dessus ? 

Deux solutions, je suis bel et bien folle et mon esprit est totalement déviant ou je suis on ne peut plus terre à terre et une partie de mon cerveau me joue des tours. Bon, dans les deux cas, mon esprit est un peu perdu, je crois...

J'essaie de me rassurer en me disant que chacun, nous avons quelque chose de malsain en nous. Mais comment connaître la réponse ? Sommes-nous comme ça depuis toujours ou est-ce qu'à un moment précis de la vie, nous avons bifurqué vers un côté obscur qui part et qui revient ? Je dis nous mais je pourrais parlé en mon nom. Je n'oserais pas faire une généralité d'un cas en particulier. Non. Je ne peux pas être la seule... Quand même ?

mercredi 15 janvier 2014

Histoire de cigarette électronique

J'ai mis en pratique une de mes résolutions ! Ahah !

J'ai arrêté de fumer depuis 9 jours. C'est la première fois que j'essaie vraiment. Alors, j'ai acheté une cigarette électronique, aussi connue sous le nom de vapoteuse ou selon moi, de vapotruc.

Et ça marche ! Avec un eliquid assez chargé en nicotine (le 18), aucun souci, la clope ne manque à personne.

J'ai eu une légère rechute ce week-end mais c'était un piège de débutante. Partir en soirée sans batterie de rechange ni liquide, ça amène forcément à la panne et à l'envie de fumer un truc, n'importe quoi. Résultat, j'ai taxé toute la soirée des clopes à mes amis mais le lendemain, l'odeur m'a légèrement incommodé. Et j'étais heureuse !

Alors, je me fais plaisir. J'ai acheté plein de liquides aux arômes de clopes avec des nuances comme le toasted tobacco, le cigare (si, si, c'est pas mal), la menthe, la noisette, le chewing-gum... Et surtout, ma vapoteuse est automatique. Pas besoin d'appuyer sr un bouton pour obtenir une bouffée de vapeur, il n'y a qu'à aspirer et le miracle d'une taf pleine de nicotine se réalise !

Je fais la fière avec les vendeurs en admiration devant ce spécimen mais je ne l'ai pas vraiment fait exprès. Qui dit commande sur internet, dit erreur à l'arrivée du colis. Belle erreur au passage ! Un conseil, si vous achetez des eliquids sur internet, faites attention à la provenance du matériel. Parce que mes premiers liquides (9 jours, je vous disais...), avaient un goût de lessive mélangé à du détergeant. J'ai cru que j'avais un cancer de la langue les trois premiers jours à cause de ces produits infectes.

Bon, je suis contente mais lorsque l'alcool coule à flots dans mon gosier, la clope électronique est sans goût, sans saveur. Alors, je reste accrochée toute la soirée dessus. Me dégoutant même de cet objet qui j'espère restera mon compagnon assez longtemps.

Eh oui, chez moi, ça sent bon, mes cheveux sentent le shampoing au moins une journée. Je ne vous parle pas de mes vêtements, de mes oreillers, de ma couette. Arrêter de fumer, c'est magique !

Ne m'arrêtez pas d'arrêter !!!

mercredi 1 janvier 2014

Histoire de nouvelle année

La bonne année !

Une année toute neuve sur des bases solides, c'est-à-dire, pas grand chose perso. Retour à la case départ : pas de travail, plus beaucoup d'argent, pas de mec et bientôt plus d'appart.

Tout est faire et surtout à refaire mais n'est-ce pas l'objectif d'une nouvelle année ? Les résolutions à chaque début d'année sont là pour ça.

Alors, mes objectif sont simples mais il y en a beaucoup quand même :
- trouver un travail qui me plaise (ou pas).
- gagner beaucoup d'argent.
- trouver un copain.
- faire du sport (parce que ne pas manger n'a jamais fait pousser des muscles dans les cuisses, si petites soient-elles).
- recommencer à écrire.
- arrêter avec les ex (en vrai).
- trouver un appartement sans dossier acceptable (facile, les doigts dans le nez, sans les mains ! Whouhouuu).
- lire beaucoup.
- regarder beaucoup de films.
- regarder moins de séries.
- faire le tri dans mes vêtements et chaussures et vendre l'excédent (plus de la moitié donc).
- ne plus acheter de vêtements, ni de chaussures, ni de sacs.
- faire se parler mes deux meilleures amies (en guerre froide).
- faire un check-up complet (dentiste, gynéco, test VIH, neuro).
- retrouver mon éternel optimisme.
- arrêter de fumer (c'est tout à fait normal que cet objectif arrive en fin de liste...).

Une "to do list" à petite échelle, réaliste. Je ne demande pas à gagner au loto, hein ?! Va falloir m'aider. Va falloir que je m'aide.

Easy ?!

Bonne année, happy new year !!