Quand on est au chômage (et en piges
occasionnelles), on a beaucoup, beaucoup de temps libre. Logique. Et
lorsqu'on a autant de temps libre, on fait aussi tout le contraire de
ce que l'on devrait faire...
En général, quand je travaille,
j'entrevois les pauses comme des moments où je pourrais :
- faire du sport
- vendre les vêtements qui s'entassent
depuis plus de 5 ans
- vendre toutes les autres choses
achetées sur un coup de tête
- écrire pour moi et peut-être un
jour, terminer mon roman en route depuis 5 ans aussi
- voir des amis
- aller au cinéma l'après-midi
- voir une exposition l'après-midi
aussi
- lire une centaine de livres, au moins
- prendre le soleil quand il est
présent et se promener sous la pluie pour avaler les gougouttes...
Bref, je veux faire tellement de choses
que lorsque je ne travaille pas (ou peu), je ne glande rien. RIEN DU
TOUT ! Je meurs à petit feu dans mon canapé en regardant toutes les
séries que j'ai déjà terminé au moins mille fois. Et à partir du
premier épisode de la saison 1 pour certaines... (voir Histoire d'adolescente (attardée))
Cette triste histoire a commencé en janvier (et un peu avant aussi)... Comme il fallait que je me rattrape dans les épisodes de toutes les séries que j'avais manqué pendant mon contrat chez les dingues, j'ai dû regarder sans m'arrêter (j'insiste sur le "sans m'arrêter" parce que quand je commence, il faut que je termine (mon instinct d'ancienne boulimique certainement...) How I Met Your Mother, Shameless, The Mindy Project, Girls, New Girl, Master of Sex, The Big Bang Theory, Mad Men, Dexter, The Simpson, Cougar Town, Awkward...
Une fois la mise à jour terminée, je me
suis mise à regarder l'intégrale de toutes mes anciennes séries : Friends, The
L Word, Ugly Betty (honte à moi...), Ally McBeal.
Et quand j'ai été à court de
Gloubi-boulga pour mon cerveau en quête d'une anesthésie intérieure, j'en ai
trouvé d'autres : The Neighbors, Once Upon a Time, et PIRE, Once
Upon a Time in Wonderland (whaaattt ???!!!), The Carrie Diaries et
tout un tas d'autres conneries dans le genre...
Le pire, c'est qu'il y a séries et
séries. Il y en a des bonnes (pas celles que je regarde, hein), avec
de bons acteurs, de bons réalisateurs et surtout de bonnes
histoires. Et ben, non, il me faut des histoires qui ne volent pas
plus haut que les pigeons parisiens pour que je puisse rester prostrée dans une léthargie profonde, mon cerveau comparable à de la pâtée pour chat. Résultat : pétage de plomb à la
troisième semaine. Ben oui, évidemment ! Regarder jour et nuit de
la merde, ça ne fait du bien ni au cerveau, ni à la vie sociale et encore moins à la perspective alléchante de retrouver un travail !
J'ai arrêté récemment. Une cure de
désintox n'a pas été utile puisque j'ai pété un plomb. Et je me
suis rendue compte qu'à force d'être cloisonnée dans cette bulle
de savon totalement artificielle, je suis devenue une chose bizarre
(je le suis toujours mais moins qu'à ce moment-là, je crois). C'est vraiment pas drôle d'être au chômage.
Déchômagisez-moooiii !!!!
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