mardi 4 février 2014

Histoire de piges round 2

Toujours à la recherche d'un emploi, je fais tout mon possible pour gagner de l'argent par-ci par-là. Je ne sais pas comment je fais mais mais j'y arrive.

Trucs et astuces pour payer son loyer quand on a plus le choix (et qu'on possède un Reflex qui nous a coûté un bras)


1. J'ai vendu des livres du boulot qui ne servaient plus.
2. J'ai vendu mon Nikon D90 pour 400 euros.
3. Je me suis fait rembourser des soins par ma mutuelle vieux de 3 ans (une couronne à 550 euros, ça rapporte, et en 2011, je me moquais bien de ce que la précieuse mutuelle, que je paie chaque mois, pouvait me rendre).
4. J'ai écris quelques piges.

En fait, je me rends compte qu'il vaudrait mieux que je vende l'intégralité des conneries que comporte mon appartement plutôt que d'écrire des piges puisque "je gagne mieux ma vie" dans "la vente" que dans l'écriture. J'ai déjà parlé des piges (voir Histoire de piges) car c'est toujours la même histoire !

C'est dingue. Passer autant de temps sur les bancs de la fac, obtenir un Bac + 5, pour quoi ? Pour se faire avoir par des supérieurs peu scrupuleux qui vous paient des clopinettes ! Pourtant, l'écriture, c'est mon truc, c'est ma passion, c'est ce que j'ai toujours voulu faire quad j'étais gosse... Je ne renonce pas encore mais je commence à avoir un regard un peu plus critique sur ce métier et les gens qui le font fonctionner.


Il y a plusieurs façons de se faire avoir dans la pige. D'après mes expériences, je distingue :
1. Le volontariat : vous écrivez pour un journal/une entreprise qui ne vous rémunère pas mais qui expose votre nom au public. C'est le bon plan pour les étudiants ou pour les personnes qui écrivent simplement pour le plaisir et qui ont du temps. En général, l'annonce est alléchante, poétique à base de "vivez d'écriture et d'eau fraîche !" (et vous apercevrez au loin des papillons lorsque votre ventre criera famine...)
2. Les tarifs au rabais : 16 euros /20 euros ou encore 30 euros brut l'article, cela s'appelle se foutre de la gueule du monde ! Il faudrait écrire 50 à 100 articles par mois pour avoir une vie décente (à Paris, je précise).
3. Le contre-échange : le journal/l'entreprise vous propose d'écrire (un ou plusieurs) article(s) et en échange, elle vous "offre" une séance photo, un bon d'achat, un livre ou tout autre connerie dans le genre qui fait plaisir mais qui ne paie pas le loyer !


Alors, je continue, je persévère parce que j'aime écrire et que même si l'organisme qui gère l'attribution de la carte de presse ne veut pas me la donner, j'ai confiance. Pas en eux. En moi. Et parce que je n'ai pas besoin d'une carte pour savoir que je suis journaliste et que je gagne ma vie avec ce métier (et uniquement ce métier !) depuis 5 ans. Je vais y arriver ! (au moins à payer le loyer le mois prochain...).

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