Je ne sais pas si vos amis vous ont un jour suggéré d'aller voir un psy. Les miens, oui. Alors, à partir de ce jour, le 9 février 2014, je me suis fixée comme objectif (et comme nouvelle résolution (voir Histoire de nouvelle année)) d'être heureuse coûte que coûte. Mais ne le suis-je pas déjà ?
Je crois que ces histoires de déprime sont une grosse mascarade servant à ne pas laisser seuls dans leur douleur les amis qui souffrent à certains moments et à nous conforter dans un malheur qui n'existe pas. Mes amis pensent que je ne suis pas heureuse. Ce n'est pas vrai.
Nous souffrons tous de déprime passagère à des moments clés de la vie : l'hiver, le chômage, l'ennui, les ruptures amoureuses, la maladie, lorsque nos proches souffrent.
Or :
- l'hiver dure SEULEMENT trois mois
- le chômage se termine lorsque vous avez retrouvé un travail
- l'ennui s'arrête lorsque vous avez trouvé des activités intéressantes
- les ruptures durent un temps (ok, ça peut être long mais patience...) et la vie recommence après
- la maladie est ce qu'elle est mais il est possible de trouver la force de la combattre ou, au moins, d'essayer de vivre avec en suivant toutes les indications possibles pour que votre qualité de vie soit meilleure (croyez-moi, je connais ce problème)
- si nos proches souffrent, il faut essayer de les épauler mais pas de subir le mal de l'autre avec trop d'empathie. Car nous ne pouvons pas vivre par empathie sur le long terme. Ou alors, à nos risques et périls (je connais ça aussi (voir Histoire de maladie (et de père))... C'est comme pour les "aidants", ces personnes qui s'occupent de personnes proches malades pendant de très longues périodes. Ils finissent souvent pas devenir malades à leur tour à force de subir le mal de l'autre. Et je n'ai rien contre cette façon d'aider les autres mais il faudrait trouver un système de rotation entre plusieurs personnes autour d'un malade. Ce n'est qu'un avis...
Aujourd'hui, je me rends compte que tout roule pour moi. J'arrive à me débrouiller pour gagner ma vie. Je n'ai personne dans ma vie actuellement car je sors d'une relation douloureuse et je n'ai pas besoin de revoir les fantômes de la souffrance. Nous sommes en février et le printemps n'est pas si loin. Je ne m'ennuie pas. J'ai des amis, une mère, un beau-père, un frère. Je suis malade mais je m'en sors bien. Personne ne le voit et cela tombe très bien.
It's a wonderful life !
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