On est tous un peu cinglés, je crois.
Enfin, c'est ce que je me dis quand autour de moi on me le répète.
Est-ce un genre à la mode ou quelque chose que nous avons en nous ?
Ma mère me dit que je suis spéciale. Mon ex me dit que je suis
folle. Et mes rêves me font me rendre compte que je ne peux pas
avoir des pensées aussi tordues si je ne le suis pas au moins un
peu. Folle, spéciale, déséquilibrée, cinglée.J'assume mais
j'évite de le crier sur les toits.
Avant de m'endormir, j'aime bien, au
fond de mon lit, mes jouer des petites scénettes. Du genre
romantique parce que les hommes se font rares ces derniers temps.
Avec ses pièces improvisées, je suis sûre d'une chose, c'est que
j'en suis l'auteure. Car les rêves nous emmènent dans les tréfonds
de la bizarrerie. Mais à plusieurs reprises au cours de mes petits
films érotiques, l'action dérape en sessions morbides, à la limite
de l'horreur. Pourquoi faut-il que je passe de l'érotisme d'un
appartement ruisselant de la transpiration de deux amants à un wagon
de métro où je reçoit un couteau en pleine tête ? Ou encore à un
long couloir ou l'on me traîne par les pieds en me donnant des coups
de marteau ? Ou pire à un balcon situé au 10e étage où deux hommes me
jettent par dessus ?
Deux solutions, je suis bel et bien folle
et mon esprit est totalement déviant ou je suis on ne peut plus
terre à terre et une partie de mon cerveau me joue des tours. Bon, dans les deux
cas, mon esprit est un peu perdu, je crois...
J'essaie de me rassurer en me disant
que chacun, nous avons quelque chose de malsain en nous. Mais comment
connaître la réponse ? Sommes-nous comme ça depuis toujours ou
est-ce qu'à un moment précis de la vie, nous avons bifurqué vers
un côté obscur qui part et qui revient ? Je dis nous mais je
pourrais parlé en mon nom. Je n'oserais pas faire une généralité
d'un cas en particulier. Non. Je ne peux pas être la seule... Quand
même ?
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