Le plan de rupture
lâche-puéril-par-sms-entendez est amorcé. Il ne me reste plus qu'à envoyer LE sms (rien qu'en l'écrivant, je me trouve pitoyable).
J'y ai pensé toute la nuit et ai vu des ombres, entendu des bruits (un spectre se promènerait-il dans mon appartement ?), fermé tout à double tour, même les fenêtres par 35°C. Résultat, j'ai failli étouffé pendant un semi-sommeil ponctué de rêves ou Moineau défonçait la fenêtre à coups de pied-de-biche et me réglait mon compte à l'arme blanche. Je lis trop l'actualité, je lis trop les faits divers, je regarde trop de films violents... Et je suis surtout toujours trop égocentrique d'imaginer que ce jeune homme va me poursuivre. Parce qu'en aucun cas, il va me harceler de coups de téléphone et de messages pour me demander "Pourquoi ?".
Je suis prête mais j'attends le bon moment pour lancer le missile. Je vais attendre d'aller à la piscine, (parce qu'en plus de jouer à la coureuse du Tour de France, je vais aussi quelquefois me tremper dans l'eau (très rarement en fait puisque je suis allergique au chlore et qu'une longueur de brasse me donne des palpitations et des crampes aux orteils et le souffle court...) comme ça, j'aurais une heure de répit avant de voir, la main tremblante, s'il a éventuellement mal pris la nouvelle.
Lorsque je suis amoureuse, je redevient ado, en mode j'ai-14-ans-j'ai-des-couettes et lorsque j'arrête une relation, aussi longue soit-elle (celle-là a duré à peine 4 jours et ne croyez pas que cela m'arrive tous les quatre matins !), je redevient AUSSI ado, en-mode-j'ai-14-ans-j'ai-des-couettes.
En fait, il n'y a que lorsque l'on rompt avec moi que je me transforme en vraie adulte. Car il faut réfléchir à la situation qui n'est plus, redéfinir ce qu'est une relation saine, ne pas faire les mêmes erreurs que dans le passé (ahah...), penser en adulte, comme je le disais. Et s'enfermer chez soi en pyjama, regarder toute la filmographie de Woody Allen (ou de John Cassavetes (ou reprendre à la saison 1, épisode 1 la série Sex and the City...)), manger ce que vous n'avez pas touché depuis un an dans le placard et dans le congél' (parce qu'il est hors de question de sortir de votre tanière dans cet état), boire comme un trou avec des amis réconfortants, relire vingt fois les sms de l'enfoiré en question et envoyer vingt sms à ledit enfoiré parce qu'on oublie toujours de lui dire quelque chose et que, c'est bien connu, il y a plus de chances qu'il revienne en l'assommant de messages suppliants, puis énervés, puis rigolos (selon vous), puis terre à terre (toujours selon vous). Bref, je me transforme en vraie adulte.
J'y ai pensé toute la nuit et ai vu des ombres, entendu des bruits (un spectre se promènerait-il dans mon appartement ?), fermé tout à double tour, même les fenêtres par 35°C. Résultat, j'ai failli étouffé pendant un semi-sommeil ponctué de rêves ou Moineau défonçait la fenêtre à coups de pied-de-biche et me réglait mon compte à l'arme blanche. Je lis trop l'actualité, je lis trop les faits divers, je regarde trop de films violents... Et je suis surtout toujours trop égocentrique d'imaginer que ce jeune homme va me poursuivre. Parce qu'en aucun cas, il va me harceler de coups de téléphone et de messages pour me demander "Pourquoi ?".
Je suis prête mais j'attends le bon moment pour lancer le missile. Je vais attendre d'aller à la piscine, (parce qu'en plus de jouer à la coureuse du Tour de France, je vais aussi quelquefois me tremper dans l'eau (très rarement en fait puisque je suis allergique au chlore et qu'une longueur de brasse me donne des palpitations et des crampes aux orteils et le souffle court...) comme ça, j'aurais une heure de répit avant de voir, la main tremblante, s'il a éventuellement mal pris la nouvelle.
Lorsque je suis amoureuse, je redevient ado, en mode j'ai-14-ans-j'ai-des-couettes et lorsque j'arrête une relation, aussi longue soit-elle (celle-là a duré à peine 4 jours et ne croyez pas que cela m'arrive tous les quatre matins !), je redevient AUSSI ado, en-mode-j'ai-14-ans-j'ai-des-couettes.
En fait, il n'y a que lorsque l'on rompt avec moi que je me transforme en vraie adulte. Car il faut réfléchir à la situation qui n'est plus, redéfinir ce qu'est une relation saine, ne pas faire les mêmes erreurs que dans le passé (ahah...), penser en adulte, comme je le disais. Et s'enfermer chez soi en pyjama, regarder toute la filmographie de Woody Allen (ou de John Cassavetes (ou reprendre à la saison 1, épisode 1 la série Sex and the City...)), manger ce que vous n'avez pas touché depuis un an dans le placard et dans le congél' (parce qu'il est hors de question de sortir de votre tanière dans cet état), boire comme un trou avec des amis réconfortants, relire vingt fois les sms de l'enfoiré en question et envoyer vingt sms à ledit enfoiré parce qu'on oublie toujours de lui dire quelque chose et que, c'est bien connu, il y a plus de chances qu'il revienne en l'assommant de messages suppliants, puis énervés, puis rigolos (selon vous), puis terre à terre (toujours selon vous). Bref, je me transforme en vraie adulte.
Bon, piscine annulée (pas par moi pour une fois) et message envoyé...
Téléphone éteint pendant au moins 5h.
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