mercredi 12 février 2014

Histoire de chat

C'est une histoire de chat et juste de chat ! (voir Histoire de pénis)

Ma grand-mère a un chat qui ressemble à un tigre. Un tigre blanc et noir mais un tigre quand même. Je l'ai déjà vu allongé de tout son long dans une baignoire : ses pattes arrière et sa tête touchaient les deux côtés (et pas ceux de la largeur...). 

Il s'appelle Cachou et j'ai l'impression qu'il a au moins 100 ans.

Il y a quelques années, je rendais visite à mon aïeule et en montant dans ma chambre à l'heure du coucher, le monstre, perché sur une armoire, s'est jeté sur mon dos, les griffes sorties, bien aiguisées. Je m'en suis débarrassée en le décrochant avec une ancienne poupée à ma mère. Mais il était tenace et s'est tout de même accroché en plantant ses griffes dans ma nuque. Totalement cinglé ce chat...

Ma grand-mère adore son chat. Lorsque je lui racontais les exploits du félin, elle prenait un air amusé. J'avais des griffures partout et elle s'en fichait royalement.

Elle m'avait appris qu'elle l'avait adopté tout petit grâce à son voisin qui travaillait dans une usine Friskies www.purina-friskies.fr ou Whiskas www.whiskas.fr, je ne sais plus. Une usine de croquettes ou de quelconque bouffe pour chat, quoi. En fait, ledit voisin avait sauvé le chaton qui servait de « testeur » avant la commercialisation de nouvelles croquettes. 

Depuis cette révélation, je me suis toujours demandée ce qui serait arrivé à Cachou s'il n'avait pas été recueilli. Est-ce que dans ces usines, ils tuent les animaux quand il n'en ont plus besoin ?

mardi 11 février 2014

Histoire de pénis

 Cet été, lors d'une soirée arrosée avec des amis, nous avons eu une longue conversation qui s'est terminée, on ne sait comment, sur le sadomasochisme en général puis, un sujet en entraînant un autre, sur le pénis des chats qui possèderait, semble-t-il, des épines. Intriguée par cette information, j'ai fait mon enquête.

Le pénis des chats possède des épines


J'ai appris que le pénis du chat possède, en effet, de petites épines. Celles-ci, orientées vers l’arrière, raclent les parois du vagin de la femelle pendant l'acte sexuel. Cette stimulation vaginale est nécessaire pour déclencher l’ovulation chez la chatte. Et c'est pour cette raison que sur la fin, la femelle a tendance à gémir, à s’énerver et souvent, à « crier ».

Le pénis des hommes a eu des épines !


Autre fait important que j'ai appris dans mes recherches (selon une étude de l'université de Stanford (Californie)) : l'homme aurait aussi eu des épines sur le sexe ! Mais l'évolution de l'espèce a fait disparaître cette particularité. Et c'est ce qui fait de l'homme moderne un homme. Ce changement est dû à une mutation (une modification d'un génome) afin que l'homme s'adapte pour la survie de son espèce.

L'utilité des épines sur le sexe



Les épines du sexe humain auraient davantage ressemblé à des petites pointes de kératine qu’à des épines. Elles rendaient le pénis plus rugueux. Il n'est pas possible de définir leur utilité scientifiquement mais selon les spéculations de plusieurs professionnels, on apprend qu'elles auraient servi, comme pour les chats, à stimuler l'ovulation. Elles aideraient aussi au nettoyage du sperme laissé par les rivaux passés par le même vagin.

Pourquoi les épines ont-elles disparu ?


La disparition des épines est associée au développement de la monogamie chez l’homme. Un pénis lisse permettrait une copulation plus longue, caractéristique d’une tactique de reproduction monogame. Le mâle éjaculerait moins vite sans épines. L’homme aurait donc perdu ses épines parce qu’il préférait n'avoir qu'une partenaire unique. Ou, autre solution, il a trouvé de moins en moins de femmes en chaleur face à son pénis enflé et a dû s'habituer au risque de ne plus pouvoir se reproduire.

lundi 10 février 2014

Histoire de tartes

Depuis que je suis gamine, mis à part le fait de vouloir écrire, j'ai toujours voulu ouvrir une tarterie. Un endroit où mes tartes salées et sucrées seraient reines.

J'ai mis ce projet entre parenthèse après que ma mère ait vu son propre restaurant dégringolé jusqu'à sa fermeture. À l'époque, en 2000, mon frère venait d'apprendre qu'il était atteint d'une maladie et ma mère l'a très mal vécu.

14 ans plus, cet échec me fait toujours peur. Je crains de ne pas m'en sortir seule. Et comme je ne connais personne qui voudrait s'associer avec moi sans prendre le contrôle de mon affaire, je laisse le projet en attente, dans mon esprit.

Et à cet endroit, les recettes affluent. Il y a les expérience ratées et les petits trésors. Non, parce que même si je mets beaucoup d'auto-dérision dans ma manière de cuisiner (voir Histoire de gâteau), je sais faire des tartes et ça, on ne me le retira pas.

Ma dernière bonne création est une quiche lorraine au saumon fumé. À la place des lardons, je mets des cubes de saumon fumé avec les mêmes autres ingrédients et du fromage râpé en plus (parce que c'est bon).

Et j'ai des tonnes d'autres recettes :
- la tarte au brocoli, au bleu et aux miettes de crabe
- la tourte aux quenelles, à la bisque de homard et aux champignons
- la tarte à la purée de carotte et à la bûche de chèvre
- la tarte à l'aubergine, aux tomates, aux courgettes et à la ricotta

Vous imaginez que j'en ai plein d'autres... Et elles portent toutes un nom !

Voici la recette de la Shrek


Ingrédients

- 1 pâte à tarte
- 3 courgettes
- 1 bûche de chèvre
- 4 petits-suisses
- 3 œufs
- 2 cuillerées à soupe de moutarde
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
- Herbes de provence
- Sel, poivre

Préparation


- Nettoyez les courgettes et coupez-les en fines rondelles.

- Dans une grande poêle placée sur feu vif, versez une cuillerée à soupe d'huile d'olive. Versez les courgettes et attendre qu'elles dorent bien en remuant de temps en temps (15-20 minutes). Laissez refroidir.

- Pendant ce temps, cassez les œufs dans un grand bol (ou dans un saladier) et battez-les. Incorporez les petits-suisses et continuez à mélanger. Ajoutez les herbes, le sel et le poivre. Battez bien.

- Disposez la pâte dans un moule et piquez le fond. Badigeonnez-le de moutarde. Placez les courgettes sur la pâte et ajoutez le mélange œufs/petits-suisses.

- Coupez des lamelles épaisses de chèvre. Vous n'avez plus qu'à agrémenter votre tarte de cette touche d'amertume qui fera bien le lien avec le reste.

- Au four pendant 1 heure et c'est bon ! Prenez bien garde à la cuisson du fond de votre tarte. À 15 minutes de la fin de la cuisson, positionnez la chaleur du four sur le bas de la tarte.

- Elle est encore meilleure le lendemain... Et si j'avais pensé aux noix avant, j'en aurais ajouté une poignée... Avec des pignons de pin, ça peut être aussi pas mal.

dimanche 9 février 2014

Histoire de bonheur

Je ne sais pas si vos amis vous ont un jour suggéré d'aller voir un psy. Les miens, oui. Alors, à partir de ce jour, le 9 février 2014, je me suis fixée comme objectif (et comme nouvelle résolution (voir Histoire de nouvelle année)) d'être heureuse coûte que coûte. Mais ne le suis-je pas déjà ?

Je crois que ces histoires de déprime sont une grosse mascarade servant à ne pas laisser seuls dans leur douleur les amis qui souffrent à certains moments et à nous conforter dans un malheur qui n'existe pas. Mes amis pensent que je ne suis pas heureuse. Ce n'est pas vrai.

Nous souffrons tous de déprime passagère à des moments clés de la vie : l'hiver, le chômage, l'ennui, les ruptures amoureuses, la maladie, lorsque nos proches souffrent.

Or :
- l'hiver dure SEULEMENT trois mois
- le chômage se termine lorsque vous avez retrouvé un travail
- l'ennui s'arrête lorsque vous avez trouvé des activités intéressantes
- les ruptures durent un temps (ok, ça peut être long mais patience...) et la vie recommence après
- la maladie est ce qu'elle est mais il est possible de trouver la force de la combattre ou, au moins, d'essayer de vivre avec en suivant toutes les indications possibles pour que votre qualité de vie soit meilleure (croyez-moi, je connais ce problème)
- si nos proches souffrent, il faut essayer de les épauler mais pas de subir le mal de l'autre avec trop d'empathie. Car nous ne pouvons pas vivre par empathie sur le long terme. Ou alors, à nos risques et périls (je connais ça aussi (voir Histoire de maladie (et de père))... C'est comme pour les "aidants", ces personnes qui s'occupent de personnes proches malades pendant de très longues périodes. Ils finissent souvent pas devenir malades à leur tour à force de subir le mal de l'autre. Et je n'ai rien contre cette façon d'aider les autres mais il faudrait trouver un système de rotation entre plusieurs personnes autour d'un malade. Ce n'est qu'un avis...

Aujourd'hui, je me rends compte que tout roule pour moi. J'arrive à me débrouiller pour gagner ma vie. Je n'ai personne dans ma vie actuellement car je sors d'une relation douloureuse et je n'ai pas besoin de revoir les fantômes de la souffrance. Nous sommes en février et le printemps n'est pas si loin. Je ne m'ennuie pas. J'ai des amis, une mère, un beau-père, un frère. Je suis malade mais je m'en sors bien. Personne ne le voit et cela tombe très bien.

It's a wonderful life !

samedi 8 février 2014

Histoire d'écriture

Mercredi, je confiais à un ami que j'allais m'inscrire prochainement dans un atelier d'écriture. Le lendemain matin, une agence avec laquelle je devais avoir rendez-vous et travailler par la suite m'appelle pour me confier un travail : écrire des histoires courtes selon mon imagination et mon inspiration du moment. Si c'est pas un coup de pouce de l'univers ça !

J'ai eu un peu peur au départ, ne maîtrisant pas à 100 % l'écriture littéraire et plus particulièrement, romanesque. Parce que le travail consiste en quelque sorte à écrire comme des extraits d'un roman. Il faut interpeller le lecteur, lui donner envie de lire la suite grâce au rêve, à l'émotion, même s'il n'y en a pas, de suite. Je trouve ça génial !

Reste plus qu'à déchirer et à leur donner envie d'en lire d'autres, des histoires, à mes patrons ! Je ne vais pas trop m'emballer parce que ça peut sentir le sabotage sans que je m'en rende compte.

Et puis, il y a d'autres piges que je suis censée montrer et rendre mardi ou mercredi mais que je n'arrive pas à écrire puisque les gens que je dois interviewer me font un peu peur. Aller à la rencontre de commerçants et leur demander s'ils veulent que j'écrive sur eux. Clairement, ça leur fait peur (autant qu'à moi). Ce que je comprends... Mais c'est pour faire leur promotion sur internet. Ils pensent certainement qu'ils vont devoir payer à un moment ou à un autre...

Hier, j'ai voulu commencer par une petite boulangerie que j'affectionne car les produits y sont parfaits : frais et bons. Et leurs pains aux raisins sont divins. La vendeuse m'a envoyé sur les roses comme une malpropre, j'avais l'impression d'être un témoin de Jéhovah : "Merci mais ça ira...". J'ai acheté deux pains aux raisins et je me suis sauvée (j'y retournerai de toutes façons parce qu'ils ont deux sortes de pâte pour ces viennoiseries : feuilletée et briochée...).

Si je pouvais faire décrocher le contrat à l'agence avec mes histoires courtes, j'arrêterai la bouffe et j'écrirai jusqu'à ne plus me souvenir de mon propre nom !

jeudi 6 février 2014

Histoire de dentiste

 Ma mère est une flippée du dentiste. Elle s'est déjà enfuie de chez son praticien alors qu'il avait encore la fraise à la main. Je croyais bien m'en sortir de ce côté-là. Jusqu'à ce matin. 

Je ne sais pas si c'est la perspective du montant total que je dois verser pour mes trois couronnes (pas une, hein, TROIS ! ) ou si c'est seulement parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit...

En tout cas, je peux ajouter sur la liste de mes peurs (voir Histoire de peur), le dentiste et sa fraise détailleuse de l'enfer ! Je m'explique...

Cela doit faire 4 ans que je vais chez le même médecin. Un bonhomme sympa quoique qu'un peu excentrique (il avait affiché l'arbre généalogique de sa famille dans l'ancien cabinet où il pratiquait pour montrer à ses patients que ses ancêtres étaient des rois...). 

Je lui fais confiance mais il met toujours l'intérieur de ma bouche dans un état lamentable. Il me fait des anesthésies pour que je ne sente pas qu'il dérape sur mes gencives à longueur de temps. C'est lorsque je crache que je m'aperçois que j'ai la bouche en sang.

Ce matin, il rabotait une molaire pour la préparer à la couronne qui s'emboîtera dessus et, même avec les trois piqûres anesthésiques sur mes gencives et mon palais, je sentais bien que sa maudite fraise venait s'échouer sur autre chose que mes dents...

Je me suis mise à imaginer :
1. mon médecin devenant fou et me fraisant tout l'intérieur de la bouche en n'oubliant pas de me couper la langue
2. mon médecin perdant connaissance et laissant tomber la fraise au fond de ma bouche (en restant le pied appuyé sur la pédale qui actionne l'outil de torture)

À court de scénarios où j'avais inévitablement la bouche en confiture, j'ai dû la subir, la torture. Je suis repartie, toute piteuse, avec un côté de la bouche tombant à cause de l'anesthésie et allégée de 250 euros sur mon compte bancaire... 

Je crois que la douleur ou l'idée de la douleur me fait anticiper la peur. J'ai peur de souffrir. C'est humain je crois ?! La souffrance peut également venir du fait qu'il va vider mon compte ?

Et j'en ai encore pour un bon moment chez mon tortionnaire... la première couronne n'est pas encore posée...

mercredi 5 février 2014

Histoire de moustache

Vous savez d'où elle vient et ce qu'elle signifie cette moustache que l'on voit partout ?

Elle est à la mode, ça on l'avait compris, mais à point, c'est fou !

On la retrouve sur les bijoux (colliers, bracelets, bagues, montres...), les tee-shirts, les foulards, les paillassons, les crayons de papier, les tatouages pour les ongles, la vaisselle...

Elle est même gravée sur le sol de café, taguée sur les murs ou prise comme emblème par le Movember, le mouvement pour le cancer de la prostate et des testicules.

Ce n'est pas tout : elle est aussi utilisée comme symbole par des éditeurs, des sites internet (www.goldenmoustache.com), des barbiers (au moins, là, il y a une logique), des restaurants, j'en passe et pas des plus clairs...

Alors, oui, la moustache est à la mode, tout au moins sur les visuels parce qu'on a pas encore vu une foule d'hommes moustachus, pressés d'être à leur tour à la mode (si, les stars ou les vedettes mais ce ne sont pas des références...). Mais POURQUOI ? 

Ce n'est pas parce que la tête du bonhomme sur la boîte de Pringles me fait rêver que j'en mange ! Il est même plutôt dérangeant, cet hybride de l'hombre mexicano à moustache et de la chips...

Et quand je demande autour de moi d'où vient cette maudite moustache, c'est la dégringolade au royaume du n'importe quoi. Beaucoup suggèrent que cet "accessoire à la mode" vient du mouvement Movember. Je dis NON ! Bon, peut-être pas un non si négatif...

On a aussi la version que trouve un magazine : la moustache serait née en 2003, aux États-Unis, dans l’Ohio. Un tatoueur se serait mis à dessiner une moustache sur le côté du doigt de ses amis de sorte qu’ils fassent semblant d’en avoir une lorsqu’ils placent leur doigt entre le nez et la bouche. FOUTAISES ! Qu'est-ce qu'ils n'iraient pas inventer pour trouver un scoop...

En vérité, c'est simple. Bon, il y a les fameux Pringles (lancement en 1967) mais la marque affiche sur les célèbres paquets de chips une moustache ET des yeux (et des cheveux mais on s'en fiche...). C'est ridicule... Comment puis-je m'appuyer sur des chips... Je ne suis pas crédible.

Il y a aussi l'anticonformiste Marcel Duchamp qui, en 1919, désacralise La Joconde en l'affublant d'une moustache. Je l'adore ce gars, il est génial (et pas que pour le coup de La Joconde...).

Je dois avouer que cette moustache est un véritable phénomène de société. La preuve, je pense moustache, je rêve moustache, j'écris moustache... Peut-être que ceci est lié à la masculinité que représente la moustache (Movember utilise d'ailleurs ce côté dans sa campagne)... ou au pouvoir qu'elle peut symboliser (là, il faut remonter dans le temps...). On pourrait faire un sujet de thèse sur la moustache tant elle peut avoir, dans certains aspects, un lien avec tout ce qui nous entoure. C'est dingue... Une ridicule petite moustache... Je ne comprends pas. 

Et non, je n'ai pas de réponse. Je n'ai jamais été foutue de donner des réponses à mes examens à la fac, ni à mes articles au travail. Mais je reviendrai... Si vous avez des réponses (ou des tentatives de réponses) sur l'origine de cette moustache, n'hésitez pas à m'écrire !