Le
plus dur quand on vous annonce que votre frère, déjà atteint d'une
sclérose en plaques, peut éventuellement avoir contracté une
maladie plus grave et inhérente à son traitement de cheval, le
Tysabri, c'est l'attente du diagnostic.
Ne tenant plus en place à Paris, je suis partie auprès de ma mère et de mon frère, hospitalisé, pour veiller au moral des troupes. N'étant pas totalement ignorantes, nous avons vite fait le rapprochement entre l'état actuel du frangin et le risque le plus dangereux lié au médicament qu'il prend depuis presque deux ans. Le couperet est tombé dans nos esprits : « et s'il s'agissait d'une leucoencéphalopathie multifocale progressive (de son petit nom, la LEMP) ? ».
Les examens ont alors débuté : prises de sang, IRM, ponction lombaire, analyses d'urines... Puis 10 jours d'attente se sont écoulés. 10 jours pendant lesquels ma mère voyait déjà le pire. 10 jours pendant lesquels mon frère était totalement à côté de la plaque. 10 jours pendant lesquels je disais à qui voulait l'entendre que « non, bien sûr que non, je le sens, ce n'est pas ça ». À l'intérieur, mes doutes m'empêchaient bien sûr de dormir sereinement...
Il s'est avéré, d'après les analyses d'urines, qu'il avait en fait fait une « décompensation » à cause d'une infection urinaire grave. Explication : chez les sclérosés en plaques qui souffrent de troubles urinaires (comme mon frère), une infection de ce type, qui pourrait simplement fatiguer une personne lambda, peut monter au cerveau. L'infection est donc montée au cerveau, peut-être à cause d'une chute sur la tête qui aurait déclenché le cheminement du bas vers le haut...
Ne tenant plus en place à Paris, je suis partie auprès de ma mère et de mon frère, hospitalisé, pour veiller au moral des troupes. N'étant pas totalement ignorantes, nous avons vite fait le rapprochement entre l'état actuel du frangin et le risque le plus dangereux lié au médicament qu'il prend depuis presque deux ans. Le couperet est tombé dans nos esprits : « et s'il s'agissait d'une leucoencéphalopathie multifocale progressive (de son petit nom, la LEMP) ? ».
Les examens ont alors débuté : prises de sang, IRM, ponction lombaire, analyses d'urines... Puis 10 jours d'attente se sont écoulés. 10 jours pendant lesquels ma mère voyait déjà le pire. 10 jours pendant lesquels mon frère était totalement à côté de la plaque. 10 jours pendant lesquels je disais à qui voulait l'entendre que « non, bien sûr que non, je le sens, ce n'est pas ça ». À l'intérieur, mes doutes m'empêchaient bien sûr de dormir sereinement...
Il s'est avéré, d'après les analyses d'urines, qu'il avait en fait fait une « décompensation » à cause d'une infection urinaire grave. Explication : chez les sclérosés en plaques qui souffrent de troubles urinaires (comme mon frère), une infection de ce type, qui pourrait simplement fatiguer une personne lambda, peut monter au cerveau. L'infection est donc montée au cerveau, peut-être à cause d'une chute sur la tête qui aurait déclenché le cheminement du bas vers le haut...
Un traitement antibiotique plus tard, il va mieux, a
repris ses esprit, est redevenu tel qu'on l'aime : chiant ! Et
les résultats de la LEMP sont négatifs. Tout va pour le mieux, je
repars l'esprit tranquille. La vie est belle tant qu'on est vivant
pour la traverser. :-)
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