jeudi 5 septembre 2013

Histoire d'aliments périmés

Petite trêve dans les "histoires", voici des conseils pratiques sur les aliments périmés parce que je viens de me faire avoir avec un beau morceau de mozzarella d'il y a une semaine et que je promets aujourd'hui : 1. de ne plus JAMAIS manger de mozzarella 2. de ne plus JAMAIS me faire avoir avec la conservation des aliments. Je laisse parler l'experte.

Des yaourts datant d’il y a 15 jours, une pâte à tarte de la semaine dernière, du beurre de 2 mois d’âge… Qui n’a jamais gardé des produits périmés dans son frigo ? On se demande tout de même s’ils sont encore consommables et s’ils ne sont pas dangereux pour notre santé. Réponses.

Que signifient les dates sur les aliments ?

Sur chaque produit alimentaire, vous pouvez remarquer une date (elle peut être difficile à trouver mais elle est obligatoire, alors cherchez !). Il en existe deux en fait : la DLC (Date Limite de Consommation) et la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale).

La DLC

Elle désigne la date limite à respecter avant que votre aliment ne soit attaqué par les microbes et que sa qualité puisse nuire à votre santé. Généralement, les produits portant cette date ne sont pas vendus après l’expiration de leur DLC (sauf les promotions, vendues la veille ou le jour de la date limite à respecter, que l’on retrouve dans certaines grandes surfaces).

Vous pouvez, en général, la reconnaitre comme suit :
« à consommer jusqu’au 25/07/2015 », puis la référence du produit avec une série de chiffres.

La DLUO

Elle est apposée le plus souvent sur :
- des produits secs (riz, pâtes, céréales, gâteaux secs, café…),
- les boissons (sauf le vin qui n’a pas de date de péremption : plus il est vieux, mieux c’est !)),
- les produits congelés/surgelés,
- les produits stérilisés,
- les produits déshydratés…
Après la date limite d’utilisation optimale, il est encore possible de vendre et donc de manger le produit.

Sur les aliments, elle se traduit généralement par :
- pour les aliments consommables dans les 3 mois à venir, « à consommer de préférence avant le 25/10 » ou « à consommer de préférence avant fin… »,
- pour les produits bons jusqu’à 18 mois : « à consommer de préférence avant 11/2015 ».

Si DLC : conservez au frais !

Les produits où sont apposées des DLC doivent à tout prix être conservés au réfrigérateur car ils sont périssables. Vous les trouvez généralement aux rayons frais de vos magasins. Les produits laitiers (yaourts, laits pasteurisés, fromages frais…), les viandes (charcuteries, volailles…), les poissons frais, les plats cuisinés frais, le beurre et bien d’autres sont considérés comme des aliments à DLC.

Un petit conseil lors de vos achats : prenez les produits les plus au fond du rayon car les dates sont souvent plus longues. Et dès votre retour à la maison, rangez vite ces produits au frigo pour ne pas rompre la fameuse chaîne du froid…

Arrêtez de jeter vos aliments parce que la date est dépassée. Les produits laitiers et autres pasteurisés peuvent être consommés au moins 15 jours après la DLC s’ils n'ont pas été ouverts et sont restés au frais depuis leur acquisition. Pour savoir si un produit est périmé, fermenté,… pas bon quoi : vérifiez que le couvercle ou le produit lui-même (lait ou yaourt, par exemple) ne soit pas gonflé. Si vous vous sentez l’âme d’un aventurier, allez-y mais c’est à vos risques et périls !

DLUO : on garde tant qu’on veut… ou presque

Les produits portant une DLUO ne comportent aucun risque d’ordre sanitaire ou médical. Toutefois, ils peuvent perdre un peu de leur saveur de départ ; leur texture et leur odeur peuvent également être altérées. Ainsi, après plusieurs mois de conservation, la couverture du chocolat est grise, les biscuits sont mous et la café à perdu son arôme de Colombie… Vous comprenez bien que pour certains produits, la consommation immédiate est conseillée !

En ce qui concerne les surgelés, les DLUO sont d’environ 1 à 2 ans. Elles pourraient être supérieures mais les supermarchés sont conscients qu’un produit donné aura une vie commerciale assez agitée : « et vas-y que je te jette du camion réfrigéré aux réserves. Et des réserves, je te promène dans les allées du magasin. Et hop, un petit saut dans le congélateur jusqu’à l’achat… s’il n’est pas encore déplacé du congélateur pour installer d’autres produits résidents ».

Vous saurez maintenant que le trajet idéal d’un produit surgelé de la grande surface à chez vous est : sac isotherme en magasin et au congélateur à la maison !

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