mardi 8 octobre 2013

Histoire d'entretien round 2

 Toujours en piges, mais toujours à la recherche d'un emploi fixe  (voir Histoire d'entretien) pour assurer un revenu net à la fin du mois (en plus des piges, c'est toujours sympa). Alors, je cherche le matin et repasse un coup sur mes sites fétiches dans la journée au cas où (et "au-cas-où" de toute façon car il y a TOUJOURS de nouvelles annonces dans l'après-midi pour ceux qui n'ont pas suivi – et ben moi, SI!!)

Bref, je réponds machinalement, transfère mes mails « prêts-à-poster » en changeant la date et des fois un peu le texte si le job n'a aucun rapport avec le poste d'avant. Ce serait vraiment couillon d'envoyer un « mail-de-motivaton » qui parle de mon expérience dans la nutrition pour un magazine spécialisé en économie. Hein ? Et ben je fais attention. On ne sais jamais (Ça m'est surtout déjà arrivé de faire cette connerie...).

J'envoie des mails d'emploi tellement mécaniquement que je suis obligée de retourner sur les sites d'annonces quand un recruteur me contacte pour m'« auditionner » (oui, pour moi, c'est le terme : ça me fout la trouille comme pour un acteur qui se présente pour un rôle).

Hier, lundi (très important), un potentiel employeur m'a contacté. J'ai d'abord cru que c'était un mail de refus. Non, ma candidature les intéresse et ils aimeraient me rencontrer.

Le Monsieur me dit :
« Nous pouvons nous rencontrer demain, donc mardi ou jeudi ».
Je vois le mail, je panique. Merde.
« Mardi, c'est aujourd'hui, donc, c'est impossible. Mince, eh bien jeudi alors ? »
J'appelle ma mère pour lui dire que c'est trop bien, que j'ai rendez-vous jeudi parce que le mec voulait me voir mardi mais c'est aujourd'hui et que :
« On est bien mardi aujourd'hui maman ? Hier, on était bien lundi ? »
« Non ma puce, on est lundi aujourd'hui. »

Meeerrrdddee. Panique à bord. Envoi d'un mail dans la minute. "J'ai travaillé ce week-end. stop Excusez-moi. Stop. Plus la notion du temps. Stop. On peut se voir demain. Stop. Mardi. Stop. Pardon. Stop."

J'espère que ce Monsieur a de l'humour. Ça va il en a. Sauvée.
Rendez-vous le mardi, le lendemain de lundi, à 17 heures.

Mardi, 17 heures tapantes, j'arrive devant l'adresse indiquée dans le mail. Je me plante d'étage et arrive dans un loft où deux gars posent de la laine de verre. Normal. L'un des deux me dirige vers l'étage en-dessous où, en effet, il y a bien le nom de la boîte où je dois me présenter indiqué en gros sur la porte...

17h14. Je sors. Les deux personnes qui m'ont reçu étaient très speed, très à l'image de leur boîte en fait puisqu'il s'agit d'écrire le plus d'articles en un minimum de temps.
17H39. Appel du mec qui m'a reçu pour me dire que je suis prise et que je commence demain à 9h30. Ok. Je n'ai jamais obtenu un job en 39 minutes chrono.

Je digère. Je panique. Je pense à les rappeler pour leur dire que j'ai eu un accident de métro. Je flippe totalement, démesurément. Pas le temps de réfléchir, ils m'ont harponné.

Je commence demain, donc. Et je dois terminer de mettre à jour 10 articles ce soir pour une entreprise qui me faisait travailler en piges.

J'ai du travail ! Hey, 160 candidatures reçues, 4 personnes "auditionnées" et une Emma engagée. Félicitez-moi ! (et un salaire de 1180 euros net...).

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