samedi 23 novembre 2013

Histoire de dingues

Ma patronne et mon patron sont complétement cinglés.

Je compte les jours qu'il me reste à travailler avant d'avoir terminé cette mission. 10 jours. C'est passé quand même très vite. Un rythme de taré, un travail de dingue et des patrons vraiment cinglés.

Elle : sa réplique préférée est "j'comprends pas" avec une tendance au "j'comprends rien". Quand elle corrige le travail de toute la rédaction, chacun de nous tremble lorsqu'elle grommelle son "J'comprends pas". Parce que ça signifie qu'elle va en appeler un à son bureau... Et on a beau se dire que la prochaine fois on lui dira "Qu'est-ce que vous ne comprenez pas, hein ?", on ne lui dit rien au final. On exécute...

Lui : il arrive le matin et repart, des fois pour toute la journée. Il rédige ses articles le jour du bouclage et fait ses interviews en plein open space, en criant. Même les boule Quiès ou les écouteurs n'y font rien. Il accueille les attachées de presse au téléphone en criant aussi et quand il raccroche, il les traite de "connasse". On aimerait tous qu'il ait mal raccroché...

Je suis payée une misère aussi. Jamais je n'aurais cru faire un travail comme celui-ci et être payée aussi mal. J'arrive tous les matins 30 minutes avant l'heure normale d'arrivée, je déjeune en 15 minutes et je repars après les autres. Et je suis payée une MISÈRE ! Impossible de faire autrement, il y a tellement de travail que je ne terminerais jamais si je ne faisais pas d'heures supp'...

Le pire dans cette histoire c'est que je me demande si je ne resterais pas si on me le demandait à la fin... La plus dingue, c'est moi en fait !

Enfermez-moi...

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